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L’armada Audi Sport à l’assaut du Circuit de Dijon-Prenois

Prenez un circuit mythique et 8560 chevaux d’Audi Sport, vous obtenez une journée de pure adrénaline, 100% Audi. Ces 8560 chevaux, que nous avons patiemment compté, représentent les 17 Audi Sport qui composaient le plateau du jour à notre arrivée au circuit de Dijon-Prenois. Tous les modèles qui portent le badge rouge sont présents, avec une mention spéciale pour la plus sportive de toutes, l’Audi RS 3 LMS, véritable voiture de course. Une journée forte en émotion, que l’on vous raconte par le menu.

 

Apéro : Audi Sport experience qu’est ce que c’est ?

C’est le nom du programme d’essais des modèles sportifs Audi Sport sur circuit pour les clients et les prospects de la marque. Ce sont les concessions qui invitent et nous, chanceux, prenons aussi part à la fête. Le programme 2018 est proposé sur 3 circuits français mythiques, à savoir Dijon-Prenois où nous étions, mais aussi le circuit Bugatti des 24 Heures au Mans et enfin la base arrière de Audi Sport, le Paul Ricard au Castellet. Tous les modèles Audi Sport sont présents, de la RS 3 Sportback à la R8 RWS. Les participants sont répartis en petits groupes d’une douzaine de personnes et l’organisation bien huilée fait tourner les groupes d’ateliers en ateliers, chacun étant taillé pour tirer le meilleur parti du modèle essayé…

Restait à trouver un moyen de rallier Dijon depuis Paris… Mais comment faire ? Par la route pardi ! Et à bord de la nouvelle Audi RS 4 s’il vous plait. Petit bonheur supplémentaire.

 

1600ch pour l’entrée : Découvrir Dijon-Prenois en Audi RS 3 Sportback et TT RS

Pour notre entrée en matière, direction le box Audi RS experience. Nos instructeurs nous présente tout d’abord le circuit, nous rappelant qu’il a accueilli le GP de France de Formule Un de 1974 à 1984… C’est un des plus beaux tracés de France, avec un total de 9 virages, il est à la fois technique et rapide avec de nombreux enchainements à l’aveugle… De quoi se mettre en confiance ! Ensuite on nous rappelle les bases du pilotage sur circuit, la lecture des trajectoires et le freinage dégressif. L’exact opposé de ce que l’on fait au quotidien. Il faut franchement écraser la pédale puis relâcher de façon dégressive. D’où son nom. La théorie est plus facile que la pratique.

Nous accédons ensuite à la piste où nous attendent RS 3 et TT RS. 5 cylindres et 400 chevaux pour se réveiller et découvrir le tracé, on a connu pires matinées. Le 5 cylindre rugit dans la pit lane… Ces deux modèles n’étant pas les derniers pour les vocalises. Les sensations procurées par le pilotage sont bien présentes dès les premiers tours de roue et nos instructeurs dans les voitures font le maximum pour à la fois nous mettre en confiance, nous aider à apprendre le tracé, puis à progresser dans notre approche du pilotage. Et tout ça sans oublier de nous parler des autos, sacrée performance. Les deux sessions dans la RS 3 Sportback puis dans le TT RS sont vite bouclées et on commence à retenir le circuit.

 

3450ch pour le plat : l’Audi R8 RWS et la R8 V10 plus

Et il vaut mieux commencer à savoir où va la courbe derrière ce ciel, car on monte en gamme assez radicalement : place aux R8. C’est l’heure de l’Audi R8 experience. L’occasion de s’assoir derrière le volant de la petite dernière, la R8 RWS. RWS pour Rear Wheel Series. Oui, oui, une Audi Sport en propulsion c’est possible. Et c’est rare aussi, car il n’en sera produite que 1000. Un V10 de 540ch tout sur les roues arrières. On s’élance prudemment mais dès la première courbe en appui, on sent la propulsion bienveillante. L’auto est certes plus joueuse, mais toujours aussi prévenante. On sent surtout l’absence du poids de la transmission sur le train avant, une direction plus légère. Et la sonorité envoutante du V10 est, elle, inchangée… Quelle incroyable mélodie !! Les tours s’enchainent bien trop vite et il faut déjà lever le pied et laisser les freins respirer…

Direction les stands pour passer à la R8 V10 plus, ses 610ch et sa transmission intégrale quattro. C’est à bord de celle-ci que nous atteindrons la v.max du jour à plus de 260 km/h avant le gros freinage au bout de la ligne droite des stands… Sensations garanties ! Et si la ligne droite est un plaisir, les courbes rapides le sont encore plus, grâce à la motricité incroyable de la transmission. Il n’a jamais été facile de rouler aussi vite. Cette R8 est une arme si accessible qu’il faudrait presque avoir un permis de port d’arme pour en prendre le volant…

 

1400ch pour le dessert : la voiture de course en vrai, l’Audi RS 3 LMS

Après le déjeuner et avant la digestion, place à l’Audi Racer experience : on va conduire une vraie voiture de course. Pas une GT, pas une supercar, une voiture de course. La RS 3 LMS c’est la voiture de course version TCR, un format de voiture / règlement / compétition à l’image de ce qu’est une catégorie GT3 ou GT4. Les standards du TCR sont précis, les caractéristiques de la RS 3 LMS sont les suivantes : le moteur est un 4 cylindres TFSI de 2.0l qui développe de 330 à 350 chevaux. Notre version dite endurance propose 350 chevaux. C’est une traction. Elle pèse 1100 kg à sec. La boite est une S-tronic et il y a aussi un volant. Avec des boutons. Et c’est à peu près tout. L’intérieur est vidé, la structure tubulaire de l’arceau bien visible. Et bien entendu, aucune aide ou assistance n’est présente. Une voiture de course qu’on vous dit. Et donc quelques précautions s’imposent. On enfile nos combinaisons avant de passer un HANS sur nos épaules. Et non, HANS n’est pas une personne en équilibre sur nos épaules, mais bien le dispositif de protection de la tête et de la nuque (Hand And Neck Support) qui vient s’accrocher sous le casque.

Avec radio le casque, car une fois le moteur démarré, on ne s’entend plus sans elle. Vient le délicat moment de s’installer dans la voiture. Il faut passer l’arceau et se réussir à se caler au fond du baquet. Ce n’est pas une mince affaire quand on n’est pas super… Mince. Harnais 5 points attaché, mon instructeur m’explique ce qui me fait face : un petit écran avec les principales informations. Régime moteur, vitesse, rapport engagé. Je n’aurai pas besoin de bien plus. J’appuie doucement sur l’accélérateur pour m’engager dans la pit lane, OMG je conduis une voiture de course. Le bruit, les bruits, c’est ce qui est le plus surprenant. Celui du moteur, mais pas que. Ça vibre, ça grince, ça bouge… C’est incroyable. Deuxième surprise, la direction. Directe, précise, rapide. La voiture bouge vite, le train avant est incroyable, je ne sais pas trop comment vraiment l’expliquer. C’est chirurgical. L’accélération est franche, mais pas beaucoup plus violente que celle des voitures de série. Le bruit de l’accélération est lui, pour le coup assourdissant. Vient le premier freinage. Et l’impression d’appuyer sur le cale-pied, d’avoir loupé la pédale de frein. Pourtant, ça semble freiner. Une assez bonne nouvelle. On ne nous avait pas menti, la pédale est dure. Aucune aide, juste le pied, une pédale et les freins.

Avec l’aide de l’instructeur, on adapte les trajectoires apprises plus tôt face aux capacités de l’auto. On oublie certains points de corde, ça passe tellement fort. Et je dois être à 20% des capacités de la RS 3 LMS. Mais je la pilote, tant bien que mal ! C’est une sensation folle que de toucher du doigt ce que vivent les pilotes en compétition. Et ça se passe très bien, jusqu’au drame. Dernier tour, dernier gros freinage de cette première expérience dans une vraie voiture de course. Trop de confiance, déconcentration, mon freinage est beaucoup trop léger, j’aborde la courbe avec trop de vitesse, je freine à nouveau et ça ne pardonne pas : l’arrière passe devant, tête à queue. Bac à graviers. Le retour sur terre est violent, mais sans conséquences. A part la grosse gène d’être tanqué et de devoir appeler le 4×4 pour nous sortir de là. On repart vers les stands pour faire vérifier la voiture en embarquant quelques kilos de graviers. La voiture est vite nettoyée par les mécanos et repart après 10 minutes d’immobilisation vers son prochain pilote. Blasé par mon tête à queue, oui, mais si heureux d’avoir conduit cette auto que la mésaventure ne vient pas entacher l’expérience. C’était FOU !! Et ce n’est même pas terminé…

 

2110ch de café gourmand : Drag race en RS 6

Et comme si ça n’était pas suffisant, il nous reste une expérience à vivre, une dernière surprise : la mystérieuse Audi Adrenaline experience. Nous montons à bord des breaks RS 4 et RS 6 performance et l’on quitte le circuit pour rejoindre… L’aéroport de Dijon-Bourgogne. Quelle drôle d’idée. Pourtant tout le monde ou presque a alors compris. Une piste a été privatisée pour nous et nous découvrons 800 mètres de ligne droite pour assouvir ce fantasme automobile. Le run, le drag race, c’est maintenant. 500 mètres pour accélérer, 300 pour freiner.

Et un système télémétrique pour donner le départ en enregistrer nos temps. FAST AND FURIOUS QUOI. 5, 4, 3, 2, 1… GO !! On écrase l’accélérateur et les 605 chevaux tirent les 2 tonnes de la RS 6, après quelques mètres les turbos sonnent la charge et nous collent au fond du siège. Moins de 12 secondes sont nécessaires à atteindre les 200km/h et vient déjà le temps de ralentir le monstre. L’expérience ici encore est stupéfiante… On a écrasé l’accélérateur, pied au plancher, sur une piste de décollage… Damn.

 

Vient le moment de conclure cette journée, les plus rapides au drag race gagnent un tour supplémentaire en RS 3 LMS cette fois-ci chaussée de pneus slick et avec pour co-pilote, excusez du peu, Monsieur Benoit Treluyer, triple vainqueur des 24H du Mans (avec Audi, évidemment). Difficile de faire mieux. Sensations, et émotions tout au long de la journée pour une expérience Audi Sport qui porte plus que jamais, parfaitement son nom.

 

Si vous voulez découvrir le programme de plus près, c’est par là : Audi Sport Experience.

 

 

Guillaume

Actu urbaine, geek et décalée. Et si possible, avec un gros moteur.

1 Comment
  1. titlap

    17 avril 2018 10:18

    Enoooooooooorme ! Et le circuit de Dijon Prenois quoi ^^ Je suis de Dijon et je suis allé voir un paquet de cours là bas ! 🙂 Je suis Jaloux avec un grand J, sache-le 😉

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