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La Renault Twingo GT à l’essai

Rencontre avec la Twingo GT pour mettre de la couleur dans la grisaille parisienne. La petite citadine est passée chez Renault Sport pour prendre un peu de muscle et voit sa puissance portée à 110ch, avec moteur à l’arrière et propulsion. Les puristes qui attendaient une Twingo RS font la gueule, mais sa bonne bouille donne envie d’en savoir plus…

AGILE

Vous n’êtes pas sans savoir que Renault n’a pas attendu la version GT pour passer le moteur à l’arrière. C’est le cas pour la Twingo TC (tout court) qui partage sa plateforme avec la Smart ForFour. Le positionnement arrière dégage de la place devant et permet au train avant d’être très léger et de profiter d’une maniabilité rare : la Twingo tourne presque sur elle-même puisque son rayon de braquage n’est que de 4,30 mètres. C’est assez parfait pour une citadine qui peu ainsi faire demi tour dans une rue sans enclencher la marche arrière. C’est plus une caractéristique Twingo tout court que Twingo GT, mais son agilité est vraiment son premier atout.

 

MOTEUR ET CHASSIS

Elle gagne donc 20ch par rapport à la « plus puissante » Twingo mais conserve son micro-bloc 3 cylindres de 898cm3. Le gain de puissance passe donc surtout par le turbo qui gagne en régime de rotation. D’où cette écope bien visible sur l’aile arrière gauche. Elle permet d’augmenter le débit d’air de 23% tout en baissant la température d’air admis de 12%. Et si le gain de puissance ne semble pas vraiment fou, pourtant, le châssis a du être lui-aussi optimisé – surtout du fait de la propulsion. La Twingo GT bénéficie donc de nouveaux amortisseurs et de réglages spécifiques, ainsi que d’une barre anti-roulis d’un diamètre supérieur. La hauteur de caisse est abaissée de 20mm et la Twingo GT profite aussi de jantes spécifiques 17 pouces Twin’Run très réussies, chaussées en Yokohama. Les dernières modification sont d’ordre électronique, avec un réglage de l’ESP légèrement plus permissif, qui est sensé procurer une petite sensation de glisse en sortie de virage.

 

LOOKÉE COMME JAMAIS

Couleur orange piment et striping contrasté, jantes 17 pouces et doubles sorties d’échappement donne une bonne bouille à la citadine. C’est dans cette couleur qu’elle est la plus fun, mais elle est aussi disponible en blanc, gris foncé ou noir. L’oeil de l’amateur s’arrêtera forcement sur l’écope de la prise d’air latérale… En ouvrant sa porte on découvre des seuils de porte Renault Sport mais l’embellie est de courte durée car l’intérieur est très sage. Quelques touches de orange réchauffent un peu l’ambiance, mais ça reste bien discret. Ah si ! Les tapis de sol sont décorés d’une petite Twingo GT !

 

EN ROUTE

Nous prenons le volant de la Twingo GT pour un essai dans Paris. La ville sera assurément son terrain de jeu, ça a du sens. Dès les premiers hectomètres on se rend bien compte que si la boite manuelle à 5 rapports a été étagée assez courte pour plus de sensations, au quotidien, il faudra souvent jouer de l’embrayage. La première voire la seconde sont très courtes. Heureusement la grille est précise, le levier se manie du bout des doigts. On pousse un peu les rapports pour voir ce qu’elle vaut, cette GT. Le bruit du moteur à l’accélération est presque couvert par le sifflement du turbo. C’est drôle, ça sonne un peu comme une 2CV à l’oreille. Dans la circulation parisienne on loupe parfois les instructions du GPS, c’est toujours l’occasion de tester son ridicule rayon de braquage. Par moment la circulation se fluidifie et on arrive alors à passer la quatrième, un court instant. Difficile de juger du caractère fun de la Twingo GT entre deux feux, et alors qu’on espère pouvoir rouler un peu sur les autoroutes urbains que l’on emprunte, manque de chance, on ne fait que des embouteillages. Ca fait un peu chauffer la voiture et des odeurs pas très agréables envahissent l’habitacle. La voiture est neuve, c’est compréhensible. Surtout quand on soulève la moquette du coffre, la couche d’isolant thermique et acoustique est impressionnante. Le petit 3 cylindres doit avoir chaud. Il est temps de le laisser respirer alors que l’on rejoint en banlieue un entrepôt désaffecté transformé en piste de gymkhana pour Twingo GT. On enchaine les passages sur le parcours avec la sensation qu’une Twingo tout court aurait suffit, car c’est plus sa maniabilité que son châssis qui fait le boulot.

 

On reste donc sur notre faim des optimisations Renault Sport que l’on n’aura pas vraiment vues ou ressenties. Pour les voir à l’oeuvre, il faudra emmener la petite GT sur des petites routes, pour voir ce qu’elle vaut en conduite dynamique et ressentir « le plaisir de conduire pimenté par Renault Sport ». Pour l’heure, on a aimé son look mais on n’a pas trop senti son tempérament. On complétera notre ressenti après un essai plus complet.
La Twingo GT est disponible à partir de 17.000 euros.

 


Merci Ugo pour les photos dynamiques au gymkhana ! 

Le reste des photos du sujet ont été réalisées avec l’appareil photo pour iPhone DxO One que nous avons en ce moment à l’essai.

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Guillaume

Actu urbaine, geek et décalée. Et si possible, avec un gros moteur.

2 Comments
  1. yann

    27 janvier 2017 13:35

    Sur une version plus sportive, la tablette périssable qui n’a déjà pas grand chose à foutre dans un tableau de bord aurait pu être remplacée par… un compte-tours!
    Décevant, dès l’installation à bord, je dirais. La position de conduite haute ne dément pas. Au final, je ne l’ai même pas essayé ce n’étais en réalité pas la peine d’y perdre un peu de temps.

  2. Kevin

    6 décembre 2016 14:25

    D’habitude je ne suis pas un grand fan des Twingo mais là je dois dire que celle-ci me plait vraiment…

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