Le 30 mars dernier l’équipe de W3sh était invitée à « Madagascar » pour participer à l’aventure d’Uncharted 4 en compagnie de Nathan Drake.
Rendez vous était donc pris à 11h30 pour un voyage (virtuel) sur cette île remplie de mystères…

Mes valises faites et billet en main je me présente au comptoir d’embarquement pour partir à l’aventure ! J’y découvre quelques photos souvenirs de Nathan (spoilers ?). J’ai hâté d’en savoir plus sur ce qu’il se passe sur cette île …

Me voilà littéralement transporté à Madagascar grâce au joli décor et à l’atmosphère qui s’en dégage. Une petite pluie (typique ici) vient compléter le tout. Passé ce dépaysement, il faut que je me ressaisisse pour ne pas perdre de vue mon objectif : jouer en avant première au mode solo d’Uncharted 4 !

Une équipe de Naughty Dog, avec notamment Ricky Cambier et Arne Meyer, a fait le déplacement. Au cours de leur présentation j’apprends que des tas de nouveautés nous attendent dans ce nouvel opus de la licence à succès.

Une des nouveautés est la possibilité de se camoufler dans les hautes herbes. On se surprend à s’approcher des ennemis en mode « espion ». C’est une technique très efficace pour éviter d’attirer l’attention des ennemis. Ces derniers justement peut être « marqués » pour assurer le suivi. Un peu comme si il avait un traceur, un signal sonore vous confirmera cette prise en charge.

Toujours à propos de vos adversaires, quand vous serez en portée, un symbole sera présent au dessus de leur tête. Cette jauge d’alerte sera blanche (et vide) par défaut. Celle ci se remplira en fonction du bruit ou de l’attention qu’il porteront vers vous. Une fois la jauge blanche remplie elle deviendra jaune déclenchant une action de votre ennemi. Il viendra sans doute voir ce qu’il se passe et vous n’aurez qu’une seconde ou deux avant que la balise ne devienne rouge.

Si c’est le cas c’est l’alerte assurée et tout ses collègues se concentreront contre vous. Vous n’aurez pas d’autres solution que de tous les éliminer (en éviter la concentration de leurs feux). Le dernier élément de ce briefing est la commande du 4×4 qui permet d’aller un peu ou on veut et dont on peut monter et descende à notre convenance. Le joueur est libre de ses déplacement et de trouver des trésors ici et là. Que l’aventure commence !

Après ces présentations il est temps de prendre la manette et de mettre le casque (pour une meilleure immersion sonore) de marque Thrustmaster (un peu gros mais assez efficace).

Grâce à de nouvelles images (issues de la version finale du jeu) complétées de séquences faites à l’événement presse, le petit montage (en tête de cet article) vous aidera à patienter jusqu’au 10 mai prochain (date de sortie en France).

Nous voilà dans le chapitre 10 de l aventure près d’un volcan sur l’île de Madagascar. Nos compères (Nat, Sully et Sam) semblent perdus (faute de GPS) mais heureusement Nat a toujours une carte « papier » !
Aux commandes d’un Jeep on peut arpenter un monde semi ouvert et il faut bien avouer que graphiquement c’est une claque !

C’est beau, fluide, détaillé … Bref, la rétine a presque du mal a s’adapter à la profondeur de champs qui nous permet d admirer jusqu’au volcan lointain. Le mouvement de l’herbe est criant de vérité, le décor réagit en fonction de notre passage (pierres qui bougent, bois des ponts qui travaille, marques des roues sur le sol, oiseaux en mouvement etc…) Le 4X4 réagit au quart de tour et permet de grimper la ou la gravité le permet. Quelques astuces seront nécessaires pour dompter les zones boueuses (trouver des zones sèches ou avec de l’herbe pour l’adhérence) ou trop glissantes (le treuil et un arbre vous seront d’un grand secours).

La première partie de ce chapitre 10 est donc surtout orientée sur le maniement du 4X4 qui n’est finalement pas qu’un accessoire. Il faudra tout faire pour lui faire franchir tous les obstacles. On ne peut pas l’abandonner en se disant « tant pis j’en trouverai un autre ». Pour trouver votre chemin on peut suivre quelques traces de pneus au sol ou appuyer sur un touche pour avoir un indice du genre « atteindre le rocher ici ». Ca peut aider car le monde est vaste (mais quand même borne par des montagnes ou des chutes d’eau magnifiques au passage). Il y a donc un peu de narration et heureusement pour l’histoire mais c’est très agréable de ne pas avoir à subir de longues scènes d’intro.  Tout se déroule de manière fluide et les éléments de narrations sont soit distillés entre deux actions (mais sans longueur) soit distillés au fil des phases d’action. L’utilisation du même moteur graphique entre l’action et la narration renforce cette impression de continuité en les cinématiques et le jeu à proprement parlé.

Après avoir arpenté les différentes sentiers avec votre Jeep et trouvé différents indices et trésors (bien notés dans votre carnet consultable au besoin) on tombe face à des ennemis qui sont bien installés au niveau d’une tour. On peut y apercevoir des snipers (équipés de lasers rouges), des caisses d’armements (qui pourront exploser si besoin) ainsi que pas mal de gardes sur le qui-vive.

Exploitons la nouvelle possibilité de Nathan, c’est à dire se cacher dans les herbes hautes. Votre compère Sully vous suit à la trace et sera même capable de vous prêter un coup de main en temps utile (comme vous pouvez le voir dans la vidéo plus haut).

Le plus discret est de briser la nuque de vos adversaires afin d’éviter les coups de feu (dans un premier temps seulement). Les bruitages sont criants de vérité et l’impact de vos coups est vraiment bien rendu. On en aurait presque mal pour vos adversaires 😉
L’enchaînement des mouvements est bien réalisé, aussi vous pourrez franchir un muret puis faire et roulade et enfin sauter sur un adversaire sans discontinuité. On se croirait presque dans une cinématique sauf que c’est vous qui faites l’action. Top !

Une fois les premiers gardés neutralisés il faut veiller à être discret. Si l’une des jauge d’alerte passe au jaune il faudra neutraliser votre adversaire dans la seconde pour éviter l’alerte générale. On peut récupérer l’armement de ses ennemis et a l’aide d’un fusil de sniper on pourra faire mouche à distance. Pas de silencieux néanmoins et le zoom de la lunette n’a que un seul niveau. Du coup on ne peut pas faire de « kill » longue distance à la « battlefield » ou « Call of ».  Notez que pendant toutes phases d’action avec Nathan Drake au commande je n’ai pas noté de problème avec la caméra et c’est après   coup que je m’en suis rendu compte. Pendant les phases de 4×4 j’ai été un peu plus gêné mais je pense que c’est pas ce que je voulais contempler le paysage. Du coup je n’arrêtais pas de bouger l’angle de vue pour admirer le tout. Quelle plaie ces touristes ! 😉

Après les premiers gardes, je m’attaque à la grande tour ou je neutralise les snipers. Pour y accéder je grimpe à la force des bras avec une gestuelle qui ressemble un peu à Assassin’s Creed, les bugs graphiques en moins 🙂 Une fois au sommet j’en profite pour faire le ménage grâce à l’armement récupéré. Malgré tout il faut bien que je descende pour traiter les derniers qui sont plutôt malins car ils se cachent derrière un mur et ne font que laisser dépasser leur fusil pour me viser. A l’aide de mon grappin je peux passer d’une zone à l’autre et surtout enchaîner avec un saut direct sur la mâchoire de l’ennemi le plus proche. Jouissif ! La dernière phase de ce passage consiste à emprunter le pont qui était gardé par les gardes (tous éliminés à cet instant).
Vous imaginez bien que le franchissement du pont ne sera pas une formalité car sitôt arrivé au milieu il va s’effondrer. La Jeep et ses occupants se retrouvent quelques mettre plus bas … Comment se sortir de cette situation … Fin du test d’Uncharted 4 !

Spoiler pour la suite de l’aventure : à l’aide du treuil du 4X4 il faudra faire céder les deux piliers qui soutiennent le morceau de pont restant. Ce dernier vous servira alors de rampe pour continuer votre périple. Une fois de plus votre Jeep n’est pas qu’un simple véhicule mais fait partie intégrante de la partie (dans ce chapitre tout du moins). C’est à la fois une contrainte (trop lourde pour certains ponts etc.) mais aussi une aide de tout premier ordre. Sachez en faire bonne usage !
À suivre ….

Pour terminer, pour réponde à la question « je le précommande ou pas ? », ma réponse est sans hésiter : OUI ! On pouvait s’en douter à la lecture de ce compte rendu. Néanmoins il faut bien avouer que tout les ingrédients semblent réunis pour faire d’Uncharted 4, un hit. Le plus dur aujourd’hui est d’attendre le 10 mai (date initialement prévue fin avril).
Je serai curieux de savoir quel est ce bug découvert en mars qui a obligé à repousser la date de sortie. Au final, c’est dans notre intérêt et cela évitera les problèmes qu’a connu Ubisoft lors de la sortie d’Assassin’s Creed Unity. On a hâte d’en savoir plus sur l’histoire et surtout le futur de Nathan Drake.

Avec Uncharted 4, la PS4 dispose d’un titre qui justifie à lui seul l’achat de la console. Même les PC ne peuvent rivaliser en raison de l’exclusivité PlayStation. Certes, il y a eu d’autres titres avant celui-ci mais Sony enfonce un peu plus le clou en imposant sa PS4 comme LA console de cette génération.

En attendant le 10 mai, vous pouvez toujours le pré-commander ici (L’édition Collector n’est plus disponible, je suis triste car elle avait l’air TOP !) :

@gouaig

Bonus : les sauvegardes de chaque partie pèsent environ 10 Mo comme on peut le voir ci dessous.