Le Switch 10 E est la dernière référence proposée par Acer dans sa gamme d’hybrides. Abordable, tout en plastique texturé et doté d’une nouvelle charnière, on vous livre notre ressenti après quelques jours de vadrouille avec.

Les PC portables hybrides sont à la mode et tous les fabricants en proposent, de toutes les tailles et à tous les prix. On remarque cependant que le gros des ventes se concentre sur le segment qui était hier celui des netbooks. Des petites machines très abordables, multi-usages tant que ça n’est pas trop intensif et qui se retrouvent rapidement sous la barre des 300eur.

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Notre modèle est équipé d’une configuration classique pour ce type de machine, soit un processeur Atom Z3735F quadcore, 2go de RAM, un écran 10’ de 1280 x 800 et 32 Go de disque en mémoire flash. Sur la partie tablette on retrouve 3 ports « micro » : USB, SD et HDMI. Seul la base clavier est équipé d’un port USB (2.0) plein format.

La grande nouveauté réside dans la nouvelle charnière qui est pour le coup, très réussie. Plus de verrou, on la décroche simplement en tirant dessus. Le principe est très agréable. La seconde nouveauté est esthétique et concerne la matière plastique du châssis « qui rappelle le tissu » – ok pourquoi pas. En fait il est texturé et donc relativement résistant aux rayures, et complètement résistant aux traces de doigts. Un bon point. La machine est proposée en 6 couleurs plutôt pop, la notre est marron. On repassera pour le fun. L’écran IPS Gorilla Glass est l’autre force de cet hybride et Acer en parle bien :

Grâce à la technologie Acer VisionCare™, vous pouvez activer Acer BluelightShield™ pour réduire la lumière bleue émise par l’écran, source de fatigue oculaire lors des longues sessions. De même, Acer LumiFlex™ augmente automatiquement le contraste pour vous éviter de plisser les yeux lorsque vous utilisez l’appareil en plein soleil.

Tout un programme. Dommage que l’écran soit si brillant, parce qu’il est presque inutilisable dès que l’on est pas parfaitement à l’abri des reflets. C’est à dire, pour une machine aussi mobile, tout le temps. Et comme la luminosité est bien mais pas top, on ne peut battre les reflets en brute force. C’est vraiment dommage que la mode des écrans brillants ait détruite toute alternative mate. Je me réjouissais d’essayer cet hybride sous toutes ses formes, laptop, tablette, chapiteau, écran… Mais cet écran l’handicape sérieusement.

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On n’échappe pas aux reflets. Dommage.

Le format est pourtant sympathique et si la machine n’est pas un foudre de guerre, la vélocité permet de faire l’essentiel des tâches d’un compagnon mobile ; web, office, vidéo. On ne se lancera cependant pas dans le traitement de photos ou les jeux, obviously.

L’autonomie est aussi une bonne nouvelle, elle dépasse les 10h grâce à la batterie additionnelle dans le clavier. L’inconvénient de cet avantage, le poids de l’ensemble, pas loin d’1.3kg, soit beaucoup pour un petit portable de 10 pouces. La tablette seule pèse 630gr, ce qui est lourd pour une tablette de 10 pouces. Dans la main l’ensemble est dense, on sent vraiment le poids.

Avec des prix agressifs autour de 280eur pour la 32go, on peut lui pardonner ses défauts. Evidemment. Mais pourtant, cet hybride nous laisse un gout d’inachevé… Un hybride sous le kilo avec un écran mat, ça n’intéresse que nous ?