Gros coup de coeur pour ce roman de Michaël Sebban, Kotel California.
On retrouve le héros de « Lehaim », le rabbin surfeur qui à l’époque enseignait la philo à de jeunes lascars du 9-3, déjà tout un programme. Ecoeuré par la montée de l’antisémitisme en France, on le retrouve donc à Los Angeles, bien décidé à profiter des belles vagues, des belles filles, d’une belle synagogue et d’un chouette boulot de cuistot dans un restaurant casher.
Mais voilà , à L.A. comme ailleurs, la vie se révèle très vite être une véritable jungle, et Eli se retrouve obligé, pour gagner sa croà»te, de jouer les paparazzis entre boà®tes de nuit chics et centres kabbalistes pour vedettes du 7e art.
Drôle, bien senti et pimenté, ce romanquête californien se veut léger et tendre, idéal à lire sur la plage. Quand à la morale , Kotel california nous montre que quand les relations humaines ont tendance à faire des vagues, la planche de surf est parfois la seule planche de salut !
